ImodiumDuo, diarrhées et ballonnements, B/8 comprimés  - 1
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ImodiumDuo, diarrhées et ballonnements, B/8 comprimés

Non disponible
3,60 €
TTC

Avertissement

Ceci est un médicament, veuillez lire attentivement la notice ! Les informations relatives aux précautions d'emploi : interactions médicamenteuses, contre-indications, mises en garde spéciales, effets indésirables ainsi que la posologie sont détaillées par la notice de ce médicament, téléchargeable et imprimable en bas de descriptif.

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Pharmacovigilance : Déclarer un effet indésirable

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Page mise à jour le 26/04/2024

Notice

A quoi sert Imodiumduo ?

C'est un médicament qui a une double action. En plus de permettre le traitement de courte durée de la diarrhée aigüe, l'Imodiumduo agit également sur les gênes abdominales tels que les ballonnements, les spasmes et les flatulences.

Propriétés

A base de lopéramide et de siméticone, l'Imodiumduo se caractérise par deux mécanismes d'action :

- Le lopéramide est un antidiarrhéique permettant de ralentir le transit intestinal. A noter qu'il ne modifie pas la flore intestinale !
- Le siméticone est une substance inerte, n'ayant pas d'activité pharmacologique mais qui va avoir un effet anti-flatulent

A noter que des mesures hygiéno-diététiques contre la diarrhée peuvent être mises en place en complément du traitement par ImodiumDuo :
- Faites des repas plus légers mais plus fréquents à base de riz, de carottes cuites, de pâtes ou encore de banane.
- Pensez à bien vous hydrater (eau, bouillon de légumes) car la diarrhée s'accompagne d'une perte d'eau.

Composition

Chlorhydrate de lopéramide : 2 mg
Diméticone : 125 mg sous forme de siméticone
Pour un comprimé

Posologie et mode d'administration

Posologie

Réservé à l'adulte de plus de 12 ans.

Adultes de plus de 18 ans : Prendre d''abord 2 comprimés, puis un comprimé après chaque selle non moulée. Ne pas dépasser 4 comprimés par jour.

Adolescents de 12 à 18 ans : Prendre d''abord 1 comprimé, puis un comprimé après chaque selle non moulée. Ne pas dépasser 4 comprimés par jour.

Durée de traitement : 2 jours

Mode d’administration

Avaler le nombre approprié de comprimés entiers avec un verre d’eau.

Contre indications

· Enfants de moins de 12 ans
· Hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipients
· Patients souffrant de dysenteries aiguës caractérisées par la présence de sang dans les selles et une fièvre importante
· Patients souffrant de rectocolite hémorragique aiguë
· Patients souffrant de colite pseudomembraneuse associée aux antibiotiques à large spectre
· Entérocolite bactérienne due à des bactéries invasives telles que Salmonella, Shigella et Campylobacter

ImodiumDuo ne doit pas être utilisé lorsqu'une inhibition du péristaltisme doit être évitée du fait du risque possible de séquelles importantes incluant iléus, mégacôlon et syndrome colectasique. En cas d'apparition de constipation, d’iléus ou de distension abdominale, l'administration de ce médicament doit être interrompue rapidement.

Précautions d'emploi

- Le traitement de la diarrhée par l’association lopéramide-siméticone est uniquement symptomatique. Si une cause sous-jacente est déterminée, un traitement spécifique devra être instauré dans la mesure du possible.
- En cas de diarrhée (sévère), une perte hydroélectrolytique peut survenir. Il est important d'attirer l'attention sur une réhydratation appropriée avec apport d'électrolytes.
- Si une amélioration clinique n'est pas observée dans les 48 heures, il convient d'arrêter le traitement. Les patients devront être avertis dans ce cas, qu'ils doivent consulter leur médecin.
- Les patients ayant le virus du SIDA et traités pour une diarrhée par Imodiumduo, doivent arrêter le traitement dès les premiers signes de distension abdominale. Des cas isolés de constipation sévère avec une augmentation du risque de colestasie (dilatation massive du côlon) ont été rapportés chez les patients atteints du virus du SIDA ayant une colite infectieuse bactérienne et virale traitée par le chlorhydrate de lopéramide.
- Bien qu’il n’existe pas de données pharmacocinétiques chez les patients insuffisants hépatiques, l’utilisation d’ImodiumDuo doit se faire avec précaution chez ces patients du fait de la diminution de l'effet de premier passage hépatique. Ce médicament doit être utilisé avec précaution chez les patients présentant une insuffisance hépatique car il peut donner lieu à un surdosage relatif entrainant une toxicité sur le système nerveux central (SNC). Chez les patients atteints de troubles hépatiques sévères, ce médicament ne sera utilisé que sur surveillance médicale.

Interactions

- Le lopéramide a une affinité pour la glycoprotéine-P (transporteur de certaines médicaments) : risque d'augmentation des concentrations plasmatiques (dans le sang) de lopéramide si administration concomitante avec des inhibiteurs de la glycoprotéine-P :  ritonavir (antirétroviral utilisé dans le traitement du VIH), quinidine (antiarythmique), itraconazole (antifongique), gemfibrozil (fibrate utilisé en cas d'hypertriglycéridémie et dyslipidémie), kétoconazole (antifongique), desmopressine (antidiurétique).

- La siméticone n'étant pas absorbée par le tractus gastro-intestinal, aucune interaction cliniquement significative entre la siméticone et d''autres médicaments n''est attendue.

Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse : ne pas utiliser car la sécurité d'emploi chez la femme enceinte n'a pas été établie.

Allaitement : ne pas utiliser car risque de passage de faibles quantités de lopéramide dans le lait maternel.

Effets indésirables

- Affections du système nerveux : céphalées et dysgueusie (fréquents) ; somnolence et sensations vertigineuses (peu fréquents) ; perte de conscience, diminution du niveau de la conscience, stupeur, hypertonie et troubles de la coordination (rare)

- Affections du système immunitaire : hypersensibilité (allergie rare)

- Affections oculaire : myosis (contraction de la pupille de l’œil, rare)

- Affections gastro-intestinale : nausées (fréquents) ; douleurs abdominales, gène abdominale, vomissements, constipation, distension abdominale, flatulence, sécheresse buccale (peu fréquents) ; iléus, mégacôlon (rare)

- Affections de la peau :  éruption bulleuse (syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique, et érythème multiforme), angioderme, urticaire, prurit.

- Affections du rein et des voies urinaires : rétention urinaire (rare)

- Troubles généraux et anomalies au site d'administration : asthénie (peu fréquent), fatigue (rare).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

Surdosage

En cas de surdosage (y compris de surdosage lié à une insuffisance hépatique), une dépression du système nerveux central (stupeur, incoordination motrice, somnolence, myosis, hypertonie musculaire, dépression respiratoire), une sécheresse de la bouche, une gêne abdominale, des nausées et vomissements, une constipation, une rétention urinaire et un iléus paralytique peuvent être observés.

Des effets cardiaques, tels qu’un allongement de l'intervalle QT et un élargissement du complexe QRS, des torsades de pointes, d’autres arythmies ventriculaires graves, un arrêt cardiaque et une syncope, ont été observés chez des personnes ayant ingéré des doses excessives de chlorhydrate de lopéramide. Des cas d’issue fatale ont également été rapportés. Le surdosage peut révéler un syndrome de Brugada (mort subite) existant.

Traitement du surdosage :
Si des symptômes de surdosage apparaissent, la naloxone peut être utilisée comme antidote. La durée d'action du lopéramide étant plus longue que celle de la naloxone (1 à 3 heures), il peut être nécessaire de renouveler son administration. En conséquence, le patient doit être maintenu sous étroite surveillance pendant au moins 48 heures pour déceler toute dépression éventuelle du système nerveux central.

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