boîte de lopéramide 2mg 12 gélules
plaquette de lopéramide 2mg face avant
plaquette de lopéramide 2mg face avant
boîte de lopéramide 2mg 12 gélules
plaquette de lopéramide 2mg face avant
plaquette de lopéramide 2mg face avant

Lopéramide 2mg Mylan, diarrhée aiguë, B/12 gélules

Non disponible
2,50 €
TTC

Avertissement

Ceci est un médicament, veuillez lire attentivement la notice ! Les informations relatives aux précautions d'emploi : interactions médicamenteuses, contre-indications, mises en garde spéciales, effets indésirables ainsi que la posologie sont détaillées par la notice de ce médicament, téléchargeable et imprimable en bas de descriptif.

Pour le résumé des caractéristiques du produit RCP, cliquer ici

Pharmacovigilance : Déclarer un effet indésirable

Page mise à jour le 13/05/2024

Notice

A quoi sert le Lopéramide ?

C'est un médicament indiqué dans les diarrhées aiguës passagères de l'adulte et l'enfant à partir de 15 ans.
C'est le générique de l'Imodium.

Propriétés

Le lopéramide est un antidiarrhéique permettant de ralentir le transit intestinal. A noter qu'il ne modifie pas la flore intestinale !

A noter que des mesures hygiéno-diététiques contre la diarrhée peuvent être mises en place en complément du traitement par Lopéramide :
- Faites des repas plus légers mais plus fréquents à base de riz, de carottes cuites, de pâtes ou encore de banane.
- Evitez certains aliments comme le lait,
les fruits, les légumes verts, les plats épicés ainsi que les aliments ou boissons glacées
- Pensez à bien vous hydrater (boire 2L d'eau, de bouillon de légumes) car la diarrhée s'accompagne d'une perte d'eau.

Posologie et mode d'administration

Posologie

Réservé à l'adulte de plus de 15 ans.

Posologie initiale : 2 gélules, puis 1 gélule supplémentaire, à prendre après chaque selle non moulée, mais :

  • ne jamais dépasser 6 gélules par jour
  • ne jamais dépasser 2 jours de traitement

Mode d’administration

Voie orale.
Les gélules devront être avalées avec de l'eau.

Contre indications

· Enfants de moins de 15 ans
· Hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipients
· Patients souffrant de dysenteries aiguës caractérisées par la présence de sang dans les selles et une fièvre importante
· Patients souffrant de rectocolite hémorragique aiguë
· Patients souffrant de colite pseudomembraneuse associée aux antibiotiques à large spectre
· Entérocolite bactérienne due à des bactéries invasives telles que Salmonella, Shigella et Campylobacter.
· Le chlorhydrate de lopéramide ne doit pas être utilisé lorsqu'une inhibition du péristaltisme doit être évitée en raison du risque de séquelles importantes incluant iléus, mégacôlon et colectasie. Le traitement doit être interrompu rapidement en cas d'apparition d'une constipation, d''une distension abdominale ou d'un iléus.

Précautions d'emploi

Le traitement de la diarrhée par le chlorhydrate de lopéramide est uniquement symptomatique. Chaque fois que l'étiologie de la diarrhée peut être déterminée, un traitement spécifique doit être instauré dans la mesure du possible.

Une déshydratation et une perte électrolytique peuvent survenir chez les patients souffrant de diarrhée. Dans ce cas l'administration de liquides adaptés et d'électrolytes est une mesure essentielle.

Si la diarrhée persiste après 2 jours de traitement, il faudra conseiller au patient d'arrêter la prise de ce médicament et de consulter un médecin. Ainsi, la conduite à tenir devra être réévaluée et la nécessité d'une réhydratation orale ou par voie intraveineuse devra être envisagée.

Les patients infectés par le Virus de l'Immunodéficience Humaine (VIH) et traités pour une diarrhée par le chlorhydrate de lopéramide doivent arrêter le traitement dès les premiers signes de distension abdominale. Des cas isolés de constipation opiniâtre ont été rapportés avec un risque accru de colectasie chez les patients infectés par le VIH ayant une colite infectieuse bactérienne et virale et traités par le chlorhydrate de lopéramide.

Bien qu'il n'existe pas de données pharmacocinétiques chez les patients insuffisants hépatiques, le chlorhydrate de lopéramide doit être utilisé avec précaution chez ces patients du fait de la réduction de l'effet de premier passage. Ce médicament doit être utilisé avec précaution chez ces patients en raison d'un risque de surdosage pouvant conduire à une toxicité au niveau du système nerveux central.

Interactions

- Le lopéramide a une affinité pour la glycoprotéine-P (transporteur de certaines médicaments) : risque d'augmentation des concentrations plasmatiques (dans le sang) de lopéramide si administration concomitante avec des inhibiteurs de la glycoprotéine-P :  ritonavir (antirétroviral utilisé dans le traitement du VIH), quinidine (antiarythmique), itraconazole (antifongique), gemfibrozil (fibrate utilisé en cas d'hypertriglycéridémie et dyslipidémie), kétoconazole (antifongique), desmopressine (antidiurétique).

Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse : ne pas utiliser car la sécurité d'emploi chez la femme enceinte n'a pas été établie.

Allaitement : ne pas utiliser car risque de passage de faibles quantités de lopéramide dans le lait maternel.

Effets indésirables

- Affections du système nerveux : céphalées et dysgueusie (fréquents) ; somnolence et sensations vertigineuses (peu fréquents) ; perte de conscience, diminution du niveau de la conscience, stupeur, hypertonie et troubles de la coordination (rare)

- Affections du système immunitaire : hypersensibilité (allergie rare)

- Affections oculaire : myosis (contraction de la pupille de l’œil, rare)

- Affections gastro-intestinale : nausées (fréquents) ; douleurs abdominales, gène abdominale, vomissements, constipation, distension abdominale, flatulence, sécheresse buccale (peu fréquents) ; iléus, mégacôlon (rare)

- Affections de la peau :  éruption bulleuse (syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique, et érythème multiforme), angioderme, urticaire, prurit.

- Affections du rein et des voies urinaires : rétention urinaire (rare)

- Troubles généraux et anomalies au site d'administration : asthénie (peu fréquent), fatigue (rare).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

Surdosage

En cas de surdosage (y compris de surdosage lié à une insuffisance hépatique), une dépression du système nerveux central (stupeur, incoordination motrice, somnolence, myosis, hypertonie musculaire, dépression respiratoire), une sécheresse de la bouche, une gêne abdominale, des nausées et vomissements, une constipation, une rétention urinaire et un iléus paralytique peuvent être observés.

Des effets cardiaques, tels qu’un allongement de l'intervalle QT et un élargissement du complexe QRS, des torsades de pointes, d’autres arythmies ventriculaires graves, un arrêt cardiaque et une syncope, ont été observés chez des personnes ayant ingéré des doses excessives de chlorhydrate de lopéramide. Des cas d’issue fatale ont également été rapportés. Le surdosage peut révéler un syndrome de Brugada (mort subite) existant.

Traitement du surdosage :
Si des symptômes de surdosage apparaissent, la naloxone peut être utilisée comme antidote. La durée d'action du lopéramide étant plus longue que celle de la naloxone (1 à 3 heures), il peut être nécessaire de renouveler son administration. En conséquence, le patient doit être maintenu sous étroite surveillance pendant au moins 48 heures pour déceler toute dépression éventuelle du système nerveux central.

Documents joints

Commentaires

Aucun commentaire

Les clients qui ont acheté ce produit ont également acheté...

Produit ajouté à la liste