Le saviez-vous ? Pour fabriquer une huile essentielle, on utilise une plante aromatique. Ces plantes sont rares puisque sur 700 000 espèces botaniques, seules 17 500 plantes sont aromatiques !

Les bases de l'Aromathérapie

Première notion importante en aromathérapie : connaitre la dénomination botanique de la plante aromatique utilisée. Il s'agit de son nom latin, qui spécifie la famille, le genre, l'espèce, la variété et le lieu de pousse (aussi appelé "cultivar") de la plante aromatique. En fonction de tous ces éléments, la plante n'aura pas les mêmes propriétés thérapeutiques !
Prenons l'exemple de la Lavande : on distingue la "lavande vraie", la "lavande aspic", et le "lavandin super". Chacune de ces lavandes aura des indications thérapeutiques bien différentes.
Vous l'aurez compris, cette dénomination est essentielle : elle permet d'éviter les confusion et donc les mésusages ! Nous vous recommandons donc de vous référer au nom latin pour bien choisir la bonne huile essentielle

Ensuite, il est essentiel de prendre en compte les organes de production des essences des plantes. En effet, une plante peut produire une certaine essence en fonction de son organe de production : sommités fleuries, feuilles, tiges, écorce, bois, racine, rhizomes (tiges souterraines), fruits, graines... Une même plante peut ainsi synthétiser plusieurs essences en fonction des organes de production.
Exemple avec le Bigaradier : la fleur produit l'huile essentielle de néroli, avec la feuille on obtient de l'huile essentielle de petit grain bigarade, et le zeste permet de produire l'huile essentielle d'orange amère. Là encore, chacune de ces 3 huiles essentielles, produites à partir de la même plante, auront des indications thérapeutiques distinctes.

Enfin, le chémotype d'une huile essentielle : il désigne une entité chimique différente au sein d'une même espèce de plante, ce qui lui confère une spécificité thérapeutique particulière. Une même espèce de plante peut donc produire des huiles essentielles ayant des chémotypes différents, et donc des propriétés thérapeutiques différentes.
Exemple avec le Romarin officinal : il peut développer 3 chémotypes différents, le romarin à cinéole (pour la sphère ORL), le romarin à camphre (pour les indications musculaires) et le romarin à verbenone (à visées hépatiques).

Bon à savoir : chaque huile essentielle possède un profil chromatographique. C'est un peu comme sa carte d'identité, il désigne les molécules prédominantes de l'huile essentielle, à l'origine de ses propriétés thérapeutiques.

Comment sont fabriquées les huiles essentielles ?

Une huile essentielle est un produit odorant de composition complexe obtenu à partir d'une plante ou d'une partie de plante aromatique par entrainement à la vapeur d'eau. Elles sont de consistance huileuse mais sans corps gras !
Il existe d'autres méthodes d'extraction que celle à la vapeur d'eau (la plus couramment utilisée) : l'hydrodistillation, la distillation sèche (dans un four) et l'extraction au CO2 super critique. Mais l'extraction par vapeur d'eau reste le procédé le plus approprié à la plupart des huiles essentielles.
En revanche pour les agrumes : c'est l'expression mécanique à froid qui est utilisée.

Le rendement en huile essentielle est variable d'une plante aromatique à l'autre, généralement il est faible à très faible, c'est pourquoi il est possible de constater une disparité des prix, et un nombre élevé de falsification !
Exemple de l'huile essentielle de Rose de Damas : avec 1 tonne de pétales de rose de Damas, on obtient seulement 0,003 kg d'huile essentielle. D'où son prix élevé ! Plus le rendement est faible, plus le prix est élevé.

Les critères de qualité d'une huile essentielle

- la culture et la récolte de la plante : il est important de privilégier des cultures bio voire sauvages car sans pesticides. Chez Puressentiel, 70% des huiles essentielles proviennent directement des producteurs ;
- la dénomination botanique précise ;
- le chémotype ou la spécificité biochimique de la plante : doivent être déterminés et spécifiés ;
- la partie de la plante utilisée (organe producteur) ;
- la qualité d'extraction de l'HE ;
- les caractéristiques organoléptiques et physico-chimiques de l'HE (test de pureté, odeur, couleur...) : la qualité est contrôlée et garantie de la plante au flacon chez Puressentiel ;
- l'absence de modification après extraction de l'HE (ni déterpénées, ni rectifiées ni diluées ni être additionnées de molécules de synthèse, 100% pures) ;
- et le stockage et le conditionnement (en verre teinté et fermé hermétiquement) ainsi que la conservation. La durée de conservation moyenne d'une huile essentielle dans de bonnes conditions est de 3 à 5 ans (sauf pour les essences de citrus ou les essences très oxydables comme l'ylang). 

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